Voici la présentation du voyage l'association Gandhi International qui l'organise :
Jan Satyagraha, la Force de Vérité du Peuple.
"Ici et ailleurs, la terre est ôtée à ceux qui en ont besoin pour vivre. Les paysans sont déconsidérés. Les habitants des villes sont nourris par l’agriculture industrialisée. Les Multinationales, les Politiques, le FMI ont un programme de contrôle de la nourriture. Contrôler la nourriture, c’est museler les peuples.
Jan Satyagraha, la Force de Vérité du Peuple.
De Marche en Ashrams, découvrir l’Inde des héritiers de Gandhi
"Ici et ailleurs, la terre est ôtée à ceux qui en ont besoin pour vivre. Les paysans sont déconsidérés. Les habitants des villes sont nourris par l’agriculture industrialisée. Les Multinationales, les Politiques, le FMI ont un programme de contrôle de la nourriture. Contrôler la nourriture, c’est museler les peuples.
Riche, âgée, sécuritaire, l’Europe est la grande endormie de ce début de siècle. Elle semble ne rien voir venir. Des villes énormes, quadrillées d’autoroutes, d’aéroports, de grandes surfaces commerciales, et personne pour les nourrir à proximité. Bientôt désert agricole, déjà désert éthique, depuis longtemps désert affectif. Chacun contre tous les autres, en compétitivité permanente. Malade de prétention et bouffie d’orgueil, l’élite mondiale veut nourrir la planète et le crack alimentaire est à nos portes. Avec les agrocarburants, les véhicules sont prioritaires sur les hommes au nom de la liberté de circuler.
Nos démocraties sont fragiles, tout comme chacun de nous, les systèmes de penser nous ont colonisé les cervelles et les risques de dérapage fous nous guettent. Ailleurs, on protège des régimes féodaux pour s’assurer l’approvisionnement en pétrole.
A la question de savoir que faire de tous les “pauvres”, Gandhi répondit :
“Laissez donc les pauvres se débrouiller, ils l’ont toujours fait”.
On peut ne pas être d’accord avec Gandhi, cependant : “Les ressources de la planète peuvent nourrir 12 milliards d’humains, mais la spéculation et la mainmise des multinationales sur les matières premières créent une pénurie. Conséquence : chaque être humain qui meurt de faim est assassiné”, affirme Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation. Il dénonce cette “destruction massive” par les marchés financiers. “Des mécanismes construits par l’homme, et que l’homme peut renverser.” (Entretien avec Elodie Becu).
100 000 paysans sans terre vont réclamer en octobre 2012 leurs droits à la terre, à l’eau, aux ressources naturelles. C’est la Jansatyagraha, en Inde. Nous nous associons à ces actions non-violentes.
J’ai rencontré Fernando Lugo, président élu du Paraguay, en 2009. “Monsanto peut, du jour au lendemain, fomenter un coup d’Etat si je ne me plie pas à ses injonctions” m’a-t-il dit, c’est aujourd’hui chose faite, semble-t-il !
Et si on en parlait…
Louis Campana."
Nos démocraties sont fragiles, tout comme chacun de nous, les systèmes de penser nous ont colonisé les cervelles et les risques de dérapage fous nous guettent. Ailleurs, on protège des régimes féodaux pour s’assurer l’approvisionnement en pétrole.
A la question de savoir que faire de tous les “pauvres”, Gandhi répondit :
“Laissez donc les pauvres se débrouiller, ils l’ont toujours fait”.
On peut ne pas être d’accord avec Gandhi, cependant : “Les ressources de la planète peuvent nourrir 12 milliards d’humains, mais la spéculation et la mainmise des multinationales sur les matières premières créent une pénurie. Conséquence : chaque être humain qui meurt de faim est assassiné”, affirme Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation. Il dénonce cette “destruction massive” par les marchés financiers. “Des mécanismes construits par l’homme, et que l’homme peut renverser.” (Entretien avec Elodie Becu).
100 000 paysans sans terre vont réclamer en octobre 2012 leurs droits à la terre, à l’eau, aux ressources naturelles. C’est la Jansatyagraha, en Inde. Nous nous associons à ces actions non-violentes.
J’ai rencontré Fernando Lugo, président élu du Paraguay, en 2009. “Monsanto peut, du jour au lendemain, fomenter un coup d’Etat si je ne me plie pas à ses injonctions” m’a-t-il dit, c’est aujourd’hui chose faite, semble-t-il !
Et si on en parlait…
Louis Campana."
Programme prévisionnel
- Lundi 1er Octobre : Rencontre à Delhi, départ pour Gwalior en train
- Du 2 au 4, participation à la Jan Satyagraha, avec les 100 000 Paysans sans terre Indiens. Rencontre avec Rajagopal et son équipe. Rencontre avec les paysans d’Alter-Eco.
- Nuit du 4 au 5 : Train couchette vers Wardha
- Du 5 au 9, rencontre avec l’Institut d’Etudes Gandhiennes de Wharda, dans le Maharastra. Nous visiterons ce centre d’études, havre de pays au milieu de l’Inde. Nous visiterons les Ashrams de Sevagram (dernier ashram de Gandhi) et Paunar (ashram de Vinoba Bhave). Nous découvrirons aussi le Centre of Science for villages et le Magan Sangrahalaya Samiti, ashram qui est à la fois un musée des technologies rurales et de Gandhi, un centre de développement du Khadi etc...
- Du 10 au 13, visite de Anandwan, Samnath et Hemalkasa (léproseries fondées par Baba Amté, disciple de Gandhi dont une, Hemalkasa, au beau milieu de la jungle! Plus d’information)
- 14 : Retour à Wardha, et train couchette vers la Marche.
- du 15 au 17 : Participation à la marche Jan Satyagraha.
- 18 : Début de la seconde quinzaine. Départ en Avion pour Guwahati en Assam.
- du 19 au 27, rencontre et vie dans les Shanti Saddhana Ashrams, fondés par Hem Baï : Au milieu des hostilités entre gouvernants, groupes armés, et mafias locales, un homme, Hem Baï va à la rencontre des camps de clandestins armés, pour leur montrer qu’ils font fausse route et leur propose une économie et une vision gandhienne. Plusieurs camps de clandestins sont devenus des ashrams gandhiens. Des havres de paix à découvrir dans un lieu où la violence est la règle quotidienne.
- 28 Adieu à nos amis Asamis, et retour en avion vers Delhi.
- 29 et 30, Participation à la fin de la Marche Jan Satyagraha.
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